Quel type de pose choisir pour sa porte blindée ?

La porte blindée est l’un des éléments importants d’un appartement. Elle doit à la fois être en harmonie avec la copropriété et apporter une sécurité complète pour décourager les voleurs. Voici quelques conseils qui vous permettront de choisir sereinement la meilleure pose pour votre porte blindée.

Après avoir bien choisi votre porte blindée, il sera nécessaire de faire le choix de la technique de pose. Ce choix est essentiel et sera déterminé par rapport à la nature de votre porte existante, le type de dormant et sa solidité.

Porte blindée en dépose totale

Il faut supprimer la porte d’entrée existante avec son cadre, afin de fixer le nouveau bâti directement dans la maçonnerie. Il est parfois utile de revoir l’état de cette maçonnerie avant d’apporter un bloc-porte tout neuf. En retirant la totalité de la menuiserie, on se retrouve avec une feuillure (entaille faites dans la maçonnerie pour recevoir la porte d’entrée) et il faut alors réaliser ce que l’on appelle une pose en feuillure, c’est-à-dire venir s’imbriquer dans cette feuillure.

Avantages : la dépose totale garantit une parfaite étanchéité et permet de conserver une largeur de passage maximale. La sécurité est optimale avec cette technique.

Inconvénients : en revanche, les travaux sont un peu plus conséquents et risquent d’endommager les finitions intérieures.

Porte blindée en dépose partielle

La technique consiste à garder le dormant existant lors du changement d’une ancienne porte. Cela n’est possible que si ce dormant est suffisamment en bon état pour supporter l’ouvrant de la nouvelle porte. Il est conseillé de rénover le dormant en renforçant son isolation par des joints neufs et performants pour permettre de réaliser des économies d’énergie et améliorer l’isolation acoustique.

La prise des mesures est un autre point capital afin que le modèle d’ouvrant choisi soit parfaitement compatible avec le dormant déjà en place.

Avantages : Cette technique de dépose partielle réduit le temps de travaux car il n’y a pas de maçonnerie à effectuer pour le scellement du dormant. Peut en découler un coût moins élevé.

Inconvénients : Le seul inconvénient est une légère réduction de la largeur de passage. Cependant, on peut gagner en largeur en découpant les cochonnets, c’est-à-dire la partie du dormant restant visible de l’extérieur. La sécurité de la porte peut être compromise car le dormant existant est généralement plus fragile même s’il a été renforcé.